Université Laurentienne
Cet établissement remarquable est l’une des deux seules universités bilingues du pays. Depuis dix ans, elle se classe au quatrième rang des universités de l’Ontario qui grandissent le plus rapidement. En plus de ses populations étudiantes francophone et anglophone, dix pour cent de ses étudiants sont autochtones, et le nombre d’étudiants étrangers augmente régulièrement. La Laurentienne est en mesure d’offrir à ses quelque 9 000 étudiants à plein temps et à temps partiel des classes de petite taille et un enseignement personnalisé permettant d’avoir des contacts individuels avec les professeurs.
La Laurentienne compte non seulement une nouvelle école de médecine – l’École de médecine du Nord de l’Ontario –, mais elle est située au cœur du plus grand noyau scientifique et de recherche du nord de la province, constitué, entre autres, du Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du nord, du Centre d’études sur les lacs, de l’Observatoire des neutrinos, de Science Nord et du Centre d’excellence en innovation minière.
Le principal campus de la Laurentienne, situé à cinq minutes du centre-ville, a été décrit comme « un des meilleurs centres de villégiature du Canada ». Il occupe 750 ares (7,5 ha) entourées de cinq lacs et de 45 kilomètres de pistes de ski de randonnée. Le centre sportif rénové récemment compte une piscine olympique, un mur d’escalade et une piste intérieure.
La Laurentienne, qui a célébré son cinquantième anniversaire en 2010, a été créée pour disséminer le savoir dans le nord de l’Ontario, mais elle exporte maintenant sa créativité et son expertise au-delà des frontières du Canada. Ses six programmes de doctorat consolident la force traditionnelle de ses programmes de premier cycle et sa capacité de recherche se chiffre à environ 15 millions de dollars par année.
L’expertise de la Laurentienne est surtout remarquable dans les secteurs de l’environnement, de la santé et des mines. L’École de médecine du Nord de l’Ontario (la première école de médecine créée au Canada depuis plus de 30 ans en collaboration avec l’Université Lakehead) a produit ses premiers diplômés en 2009. L’Université a récemment lancé le Centre d’excellence en innovation minière (CEIM) de concert avec des partenaires gouvernementaux et de l’industrie, et a également entrepris la construction du Centre d’études sur les lacs Vale Inco au coût de 20 millions de dollars.
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